Martial Stanen
(Gue’vesa’vre Jolun Martial)
Auxiliaire humain de la Caste du Feuâge: 33 ans
planete d'origine: Jolun
sexe: Mâle
taille: 1m84
poids: 82kilos.
Description physique: Martial est un humain du monde de Jolun. Il est d’une stature plutôt ordinaire pour un ancien officier de la Garde Impériale. Il a un visage anguleux, des cheveux bruns coupés courts, et une barbe de trois jours. Il possède également une prothèse synthétique remplaçant son bras gauche en intégralité. Mais le point le plus curieux de son anatomie reste ses yeux jaunes, fendus à la manière d’un félin.
En effet, Jolun a la particularité d’être un monde forestier assez dense, dont la frondaison forme à elle seule une sorte d’entrelacs de branches et de feuilles en plusieurs étages, protégeant la surface de la chaleur intense du soleil tout proche, mais plongeant de la même façon le sol dans l’obscurité. Lorsque les premières tempêtes Warp apparurent à la fin de l’Age d’Or de l’humanité, les colons isolés de Jolun s’adaptèrent à la vie nocturne. Mais au bout de 5000 ans d’autarcie, les vents solaires et les rayonnements ultraviolets finirent par provoquer une mutation stable de l’iris chez la population. Ces derniers acquirent alors un trait nyctalope, leur regard pouvant fortement s’apparenter à celui d’un fauve, avec des colorations anormales telles que le rouge ou le jaune.
Lors de la redécouverte de ce monde lors de la Grande Croisade, les hautes autorités impériales furent d’abord tentées de mettre fin à ce peuple dont le génome impur risquait de se répandre dans l’Imperium. Mais les qualités de chasseurs nocturnes des Joluniens apparurent comme un atout tactique pour la Garde. Ainsi après la conversion et l’isolation des habitants afin d’éviter tout brassage génétique et signes de révolte, le commandement impériale lança la formation de contingents spécialisés. Les Joluniens se taillèrent alors une réputation de soldats efficaces et discrets, dont les attaques ne laissaient que peu de survivant à l’aube.
Description psychologique: comme beaucoup de natifs de Jolun, Martial est d’un naturel renfermé à cause des persécutions que son peuple a enduré depuis leur retour dans le giron de l’Imperium. Il ne fait jamais mention de son passé dans la garde, où il ne connut que regrets et traitrises. Les rares sourires qu’il affiche ont tendance à inquiéter ses recrues car on ne sait jamais ce qui lui passe par la tête dans ces moments-là…
Etant donné sa récente inclusion dans l’Empire, et ne maîtrisant pas encore tout les aspects du langage Tau, il porte en permanence un petit traducteur instantané accroché l’oreille.
Historique : Martial fût, comme beaucoup de jeunes garçons de sa planète, intégré dans la garde dès son plus jeune âge. Faisant preuve d’un sens tactique et d’une visée exceptionnels, il monta rapidement en grade au sein de sa propre unité, mais au fur et à mesure de son ascension, il rencontra beaucoup de difficulté à progresser en raison de ses origines. Même si ses décisions stratégiques étaient indiscutablement les bonnes, le dernier mot était laissé aux jeunes officiers de la Schola Progenium. C’est ainsi que la rancœur commença à ternir sa foi en l’Imperium. Ainsi il découvrit la terrifiante vérité de la galaxie. Partout où son pied foulait une terre qui lui était inconnue, il n’était question que de combats permanents pour des préceptes étriqué vieux de 10000ans. Ainsi les années passèrent, jusqu’au jour où il se retrouva engagé dans un conflit avec la race dite des « Taus ».
Comme d’habitude, son unité fut déployée sous le couvert de la nuit afin de prendre le contrôle d’une base d’opération des xénos en pleine jungle. Mais alors même qu’ils s’approchaient sans bruit des bâtiments, ils furent soudainement pris sous un feu nourri alors qu’aucune défense n’avait été détectée par les éclaireurs. Ses camarades et lui-même s’en résultèrent à chasser des ombres, alors que l’ennemi n’avait apparemment aucun mal à diriger ses tirs dans le noir. Voyant ses hommes tombés les uns après les autres, il ordonna une retraite au repère de ralliement, et lança un appel aux Valkyries pour une extraction d’urgence. Chaque membre de l’unité se couvrait mutuellement alors qu’ils reculaient vers le point d’atterrissage et payèrent chèrement chaque mètre de terrain cédé. Quand enfin ils arrivèrent sur les lieux, ils ne trouvèrent nulle trace des anti-gravs !
Alors que le désespoir et la frustration d’avoir été abandonné montaient en eux, le bruit caractéristique des canons Séisme éclatèrent dans le lointain, suivi par des explosions qui illuminèrent brièvement le ciel. Martial et ses hommes comprirent alors qu’ils avaient été sacrifiés afin de détourner l’attention des Taus sur leur escouade. Hélas, maintenant acculé contre les reliefs montagneux qui bordaient la forêt, ils firent volte-face en attendant leur peloton d’exécution. Bientôt des formes apparurent à la lisière des arbres, mais les tirs qui les auraient abattus à découvert ne vinrent jamais. Une tension palpable alourdit l’atmosphère alors que chaque camp se tenait en joue. Puis Martial comprit alors ce que cela signifiait, et n’ayant guère d’autres choix, jeta son arme à ses pieds. Ses camarades le regardèrent, surpris par ce geste, puis se résignèrent et l’imitèrent à leur tour. Les ombres approchèrent alors, relevant leur camouflage. Trois armures de taille moyenne, avec un large canon rotatif greffé sur leur bras droit, accompagné de ce qui semblait être deux automates flottants se tenaient devant eux. Martial fut abasourdi qu’un simple quintet est pu tenir en respect une vingtaine d’hommes entraînés et armés. Ses pensées n’allèrent pas plus loin quand une barge de transport vint atterrir au milieu de la clairière, puis ils furent embarqués en tant que captifs.
Les chances de survie d’un prisonnier de guerre sont minces. Mais contrairement à toute attente, ils étaient bien traités, en fait bien mieux que lorsqu’ils servaient en tant que soldat de L’Imperium. Après quelques jours de détention interminables, un de leur geôlier portant une large robe blanche leur proposa un marché. Ils pouvaient choisir entre mettre fin à leur carrière militaire et s’intégrer dans l’Empire en tant que civil, ou continuer à servir sous la bannière du Bien Suprême. Martial n’ayant jamais connu d’autre vie que celle des combats, opta pour le deuxième choix. Il fut alors réaffecté avec l’équivalent de son ancien grade à un poste d’instructeur dans la nouvelle colonie d’Al’Elan.
Ses journées sont désormais rythmées par les formations des jeunes Shas aux techniques de guérilla et par les manœuvres et patrouilles en dehors de l’enceinte de la cité. Il loge actuellement dans les baraquements de la Caserne.
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Bon voilà, j'espere ne pas vous avoir assomé avec ma description à rallonge!
manque plus que la confirmation du MJ!